Ah, la réactivité entre chiens…

…L’automne revient, les balades se rallongent, et on croise tout un festival de museaux dans les parcs. Et là, que voit-on ? Des chiens qui s’emballent comme des confettis à un feu d’artifice dès qu’un congénère apparaît. Un vrai “dog dancing”, mais pas toujours sur le bon « tempo »!

Professionnellement, la réactivité, ce n’est pas seulement une histoire d’aboiements ou de tirages de laisse. C’est avant tout une réaction disproportionnée à un stimulus : autre chien, humain, vélo… Bref, tout ce qui vient chambouler l’équilibre émotionnel de nos compagnons. Pas forcément synonyme d’agressivité, elle peut aussi cacher de la peur, de la frustration, voire… une folle envie de jouer, de sexiter.

Comment travailler la réactivité ?

Le secret : on avance sous le seuil de réactivité, avant le déclenchement réel du « trouble ». Cela veut dire bien observer son compagonr et lui vouer son attention (pas de selfy ou de post sur le téléphone…), rester à distance raisonnable du stimulus (autre chien par exemple) pour éviter le passage en “mode crise” où apprentissage peut partir en miettes ! Travaillez toujours en-dessous de ce seuil, et augmentez doucement la difficulté : si votre chien “chauffe” à 10 mètres, démarrez l’exercice à 15 mètres. Patience, une félicitation proportionnée et adaptés et une bonne dose d’humour sont vos alliés.
La méthode de choix associe désensibilisation (présenter le stimulus à faible intensité) et contre-conditionnement (apprendre au chien à vous regarder, venir vers vous … quand il aperçoit l’autre chien). Pour chaque bon comportement, un encouragement adapté est recommandé : comme un magicien sort son lapin! C’est idéal pour transformer la tension en bon souvenir (Personnellement je ne pratiquerai pas mes friandises, mais c’est un choix que j’assume car j’y vois une contrepartie et une routine qui ne me conviennent pas dans le relationnel et la collaboration recherchée)

Quelques astuces de pro & activités pétillantes

• Travail du flair : Mantrailing, Nozework… Ces activités canines nuancent la réactivité en sollicitant l’instinct et en structurant les émotions. Bonus . L’usage du flair permet d’aider à qualifier le congénère, mais surtout elle contribue à apaiser votre compagnon.

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• Surtout, n’oubliez pas la base : le calme, le rappel bien travaillé, quelques demandes simples pour appeler votre chien en cas de « festival canin » improvisé. La fiabilité (dans vos interactions respectives), c’est la sérénité !

Pour conclure

Travailler la réactivité de son chien demande rigueur, patience, observation fine et écoute… et la capacité de rire quand il décide de saluer tous les arbres plutôt que son copain canin. La clé ? Progressivité, respect du bon moment d’action(la musique d’un bon apprentissage !) et surtout un duo bienveillant entre humain et quadrupède.
Un peu comme nous, ils veulent juste trouver leur place sans « prise de gueule ». Et si vous sentez qu’il vous faut un chef d’orchestre pour ces balades, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel bienveillant (et qui ne mord pas… sauf dans les cookies !)

Si l’envie vous en prend, contactez moi pour partager vos anectodes, progrès, et vos plus beaux « fails »! La rubrique est ouverte aux deux et quatres pattes